Intelligence du chat
Les chats sont certes des animaux intelligents.
Si on considère qu’ils ont été suffisamment malins pour trouver une espèce (humaine), qui les nourrit, achète de grands sacs de litière et s’occupe de leur bien-être.
Ils sont aussi assez intelligents pour pouvoir survivre seuls, que ce soit en ville ou bien à la campagne.
Les tests d’intelligence pour les animaux, à l’instar des tests pour les humains, ne sont pas toujours fiables.
Par exemple, un cheval trouvera facile de sauter un obstacle. Alors que le chat sera plus enclin à l’escalader ou à l’éviter. De même, il est plus facile pour un chat de manipuler une cordelette que pour un chien ou un cheval. En somme, il ne faut pas confondre l’adresse et l’intelligence.
Capacité de mémorisation du chat
Les capacités d’apprendre un parcours obligatoire n’ont rien à voir avec les contraintes physiques dans un milieu de recherche (comme un laboratoire de psychologie animale).
Les performances des chats sont bien inférieures à celles des chiens et des équidés dans ce genre de situation. Les chats sont capables de mémoriser quelle boîte contient la nourriture et quelle porte permet de sortir. Mais leurs résultats sont toujours inférieurs à ceux obtenus par les chiens dans ce type d’épreuve.
Les chats apprennent surtout à intervenir sur leur habitat en utilisant une forme d’apprentissage appelée « opérante » par les psychologues.
Par exemple : apprendre à sortir des cages de test (puzzle boxes).
Ils peuvent aussi apprendre à tirer sur des cordelettes au bout desquelles sont attachés des morceaux de nourriture, et distinguer la cordelette rattachée à un morceau de viande des autres.
On peut aussi « conditionner » le chat selon la méthode classique de Pavlov. C’est-à-dire lui enseigner à cligner de l’œil ou à saliver en réponse à un son particulier (le stimulus conditionné) associé à un stimulus naturel inconditionné (un souffle d’air pour le clignement de l’oeil, ou la vue d’un morceau de nourriture pour la salivation).
Il apprend ainsi à agir sur son environnement pour obtenir la récompense (le « renfort »).