le Bio et les français
Les Français et le bio
En 2019, plus de 9 Français sur 10 déclarent consommer des produits biologiques. Près des ¾ consomment bio régulièrement (au moins une fois par mois). 14% en consomment même tous les jours !
équilibre & instinct propose donc des aliments pour chat et chien certifiés bio. Nous allons alors vous expliqué ce que cela induit dans notre démarche.
Bio : ce que cela veut vraiment dire
Encadré par une réglementation européenne depuis 1991, il a néanmoins pour objectifs le respect de l’environnement, de la biodiversité et du bien-être animal. Seuls les produits qui en sont issus peuvent alors porter le logo bio européen et la marque AB.
Le bio s’inscrit ainsi au cœur du développement durable. Il constitue également une importante source d’emplois. Ce label participe à la création de valeur ajoutée pour la vie économique et sociale des territoires. C’est surtout un engagement pour les générations futures !
Les engagements du BIO :
- Des produits naturels et authentiques
- Le respect du bien-être animal
- Sans produits chimiques de synthèse ni OGM
La production bio en France
70 332 opérateurs, à tous les stades de la filière, engagés en bio fin 2019
Les filières agricoles bio ne cessent de se développer en France. Elles entretiennent et génèrent également de l’emploi dans les territoires. Cela permet ainsi de répondre à la demande des consommateurs.
Fin 2019, 2,3 millions d’hectares étaient cultivés en bio soit 8,5 % de la SAU française.
Les surfaces conduites en bio progressent alors dans toutes les régions.
Le marché bio en France
11,9 milliards € de chiffre d’affaires en 2019
En 2019, la valeur des achats des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique a progressé de 1,4 milliard d’euros soit une croissance de + 13,5 % vs 2018
Plus de 6 % de la consommation alimentaire des ménages est consacrée aux produits bio.
L’agriculture bio dans l’Union européenne
En 2018, le marché bio de l’Union européenne dépassait 40 milliards d’euros.
Plus de 325 000 exploitations agricoles cultivaient plus de 13,8 millions d’hectares selon le mode biologique dans l’Union européenne à 28 (y compris les surfaces en conversion), soit 7,5 % de la surface agricole utile européenne. La surface française arrivait à la deuxième place, derrière l’Espagne.
Les Grandes cultures bio dans l’Union européenne
Cette analyse réalisée par l’observatoire de l’Agence BIO pour le compte de la commission bio grandes cultures (Intercéréales – Terres Univia) met en perspective la production française dans son contexte européen pour la campagne 2018/2019 et les précédentes.
L’agriculture bio dans le monde
93 pays s’étaient dotés d’une réglementation pour l’agriculture biologique début 2019.
Le marché bio mondial représente à près de 92,8 milliards d’euros en 2017 et a dépassé 100 milliards d’euros en 2018.
La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique occupe à près de 70 millions d’hectares fin 2017. Elle représentait 1,4 % de l’ensemble du territoire agricole des pays enquêtés. Près de 2,9 millions d’exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2017.
Les organismes certificateurs
Pour commercialiser des produits issus de l’agriculture biologique, tout opérateur (producteur, préparateur, distributeur ou importateur) doit avoir été contrôlé par un organisme certificateur agréé par les pouvoirs publics et disposer des certificats correspondants.
Le cahier des charges
L’agriculture biologique, mode de production basé notamment sur la non utilisation de produits chimiques de synthèse et d’OGM, a fait donc très tôt l’objet de règles rigoureuses définies dans des cahiers des charges, privés dans un premier temps, puis nationaux, avant d’être encadrée au niveau mondial et européen.
Aujourd’hui dans l’Union européenne, des cahiers des charges nationaux et privés existent toujours, mais ils ne se substituent surtout pas au règlement CE n°834/2007 et à ses règlements d’application qu’ils complètent le cas échéant.
Cette réglementation européenne, gage de transparence et d’harmonisation pour les consommateurs, précise notamment :
- les principes de production, d’élevage, de préparation, de distribution et d’importation,
- les listes positives de produits, additifs et auxiliaires utilisables (pour la fertilisation, les traitements, la transformation…),
- les principes de contrôle, de certification, de sanction et d’étiquetage.
- tous les types d’activités (production, transformation, distribution, importation…) et tous les types de productions (végétales, animales, produits transformés à usage alimentaire) sont concernés.
Des contrôles réguliers
Pour commercialiser des produits issus de l’agriculture biologique, tout opérateur (producteur, préparateur, distributeur ou importateur) doit alors avoir été contrôlé par un organisme certificateur agréé par les pouvoirs publics et disposer des certificats correspondants. Seuls certains distributeurs peuvent bénéficier d’une dispense de contrôle, ainsi que certains restaurants commerciaux.
Les contrôles annuels (approfondis et inopinés) portent, en application de la réglementation européenne et française, sur l’ensemble du système de production : parcelles agricoles, lieux de stockage, transformation, comptabilité matière, conformité des recettes et produits correspondants, garanties données par les fournisseurs, étiquettes…
Des prélèvements pour analyse peuvent aussi être effectués afin de vérifier la non utilisation de produits interdits (pesticides, OGM…).
Des certificats sont délivrés par l’organisme certificateur pour les produits jugés conformes au vu des résultats des contrôles.
Outre ces contrôles annuels obligatoires spécifiques à l’agriculture biologique, les services de l’Etat opèrent également des contrôles ciblés, qui s’ajoutent à ceux réalisés dans le cadre de la réglementation générale.
équilibre & instinct
La marque AB de certification, comme le logo bio européen, identifie des produits 100% bio ou contenant au moins 95% de produits agricoles bio dans le cas des produits transformés. Son utilisation est cependant facultative.
Par délégation du Ministère de l’agriculture, les organismes certificateurs délivrent donc les autorisations d’utilisation sur les étiquetages (marque AB de certification).
Source : https://www.agencebio.org/