Les point communs entre le chat et le chien !
Les point communs entre le chat et le chien !
Fidèles compagnons de l’homme, chiens et chats ont fait récemment l’objet de découvertes en matière de capacités cognitives, de sensibilité et d’intelligence.
Le chat et le chien, les deux animaux de compagnie les plus courants, ont plus de points communs qu’on ne le pense généralement.
L’attachement à l’Homme
Meilleurs compagnons de l’homme, chiens et chats sont-ils si différents l’un de l’autre ? Quelle est la nature de leur relation avec l’homme ? Jusqu’où peuvent-ils parvenir à communiquer avec lui ?
Ils sont dotés des mêmes sens que l’homme. Nos compagnons à poil ou à fourrure se distinguent cependant par un odorat hyper développé chez le chien et par une aptitude à la vision nocturne chez les deux espèces. Un atout certain, qui s’ajoute à leur grande sensibilité et à leur exceptionnelle aptitude à communiquer entre eux et avec l’homme.
On peut distinguer plusieurs comportements de base aussi bien chez le Canis familiaris que chez le Felis catus :
- prédation,
- sociabilité,
- territorialité,
- sens de la hiérarchie,
- tempérament.
Tous deux peuvent ainsi manifester un comportement de prédation, une activité liée au régime carnivore qui, habituellement, est mise en œuvre pour manger et nourrir ses petits.
Même bien alimenté, un chat domestique chasse petits rongeurs et oiseaux que, souvent, il ne consomme pas. Cet instinct de prédation expliquerait la propension du chien à s’en prendre aux mollets des cyclistes…
la socialisation
Du point de vue des relations sociales, «le chien domestique est une espèce sociale, un trait sans doute hérité de son ancêtre le loup (Canis lupus), et il aime se joindre à ses congénères», poursuit l’éthologue.
De même le chien sauvage, comme ceux de Roumanie ou de l’île Maurice, entretient, au sein de groupes, des relations amicales, parfois durables. En revanche, «le chat n’est pas un animal social, même s’il retrouve ses congénères pour chercher de la nourriture (surtout chez les femelles) ou un partenaire sexuel (chez les mâles).
Au niveau du territoire de vie, les choses sont différentes également. Le chat n’a pas de territoire mais balise son aire de vie avec ses odeurs et des marqueurs visuels comme des traces de griffe au pied d’un arbre. Ce qui n’est généralement pas suffisant pour dissuader un chat voisin et peut être source de conflit. Chez le chien, le territoire est défini par le propriétaire et, en général, le quadrupède bien éduqué s’évertue à le défendre en dissuadant tout intrus d’y pénétrer.
La hiérarchie est elle un de leurs point communs ?
La notion de hiérarchie, elle, est spontanément intégrée au mode de vie de ces animaux de compagnie. ge, sexe et ressources déterminent la hiérarchie chez les chiens sauvages. En revanche, entre chiens domestiques, ou encore entre chiens et maîtres, celle-ci est impossible à définir. D’ailleurs, les maîtres qui sont trop autoritaires n’arrivent pas à éduquer leur chien qui devient soumis et peureux.
Chez les chats vivant en liberté, les plus forts ou les plus âgés ont le plus souvent priorité pour la nourriture et la reproduction.
Les chats de gouttière n’étant pas utilisés pour un travail (autre que chasser les souris), on ne les soumet pas à des tests. En revanche, les chats de race (persan, siamois) élevés pour les concours de beauté peuvent être éduqués.
Un comportement similaire mais très différent
La mise en œuvre de la plupart de ces comportements nécessite des capacités cognitives particulières. Parmi la grande diversité morphologique des canidés (400 races), reconnaître des individus précis en fonction de caractères comme la taille, les oreilles, le type de poils ou les yeux. De même, il sait distinguer un chien d’un animal d’une autre espèce.
Le chien est capable de percevoir avec finesse les expressions faciales de l’homme. Ainsi peut-il discerner les sentiments de joie, tristesse, colère, dégoût ou peur. Face à la colère, par exemple, le chien adulte s’éloigne de son maître, tandis que, faute d’expérience, le chiot ne modifie pas son comportement. Avec la peur, le chien regarde son maître, comme s’il lui demandait de l’aide.
Plus surprenant encore, le chien est capable d’imiter une action que lui montre un homme. Il a aussi un sens de l’équité, certes moins développé que chez le singe. En effet, soumis à une situation d’injustice (non récompensé après un effort), le chien cesse de répondre au test. Le chien peut également comprendre entre 250 et 300 mots ; ou détecter, grâce à son odorat, des tumeurs chez l’homme.
Quant au chat, il fait peu l’objet de recherches de la part des éthologues. Cela ne signifie pas qu’il soit moins intelligent. Mais c’est surtout parce qu’il est indépendant, qu’il n’aime pas “travailler” à heure fixe. Il déteste l’ordre et qu’on ne peut le placer dans une IRM pour étudier son cerveau. Une des plus grandes preuves d’intelligence des chats ne réside-t-elle pas dans leur discernement, puisqu’ils reconnaissent bien la voix de leurs maîtres, mais n’en font qu’à leur guise !